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Histoire de l’hôtel Ksar Ighnda
Derrière ce trésor marocain, c’est l’histoire d’un homme et d’un coup de foudre qui se dessine. Pour la petite histoire, son propriétaire Pascal Pétrone est littéralement tombé amoureux du vieux village berbère d’Asfalou alors qu’il avait fui sa vie française pour se ressourcer. Ebloui par la pureté des traits, abasourdi par les couleurs, l’homme mettra un certain temps à construire sa maison, rachetant au fil des mois, dans le village d’Asfalou, des ruines en Pisé pour petit à petit les assembler en un lieu unique, qui verra le jour en 2007 et qu’il transformera en maison d’hôtes de ses rêves : Le Ksar Ighnda est né.
Un parcours étonnant, un arrière-grand-père français qui épouse une laotienne, un grand-père qui tombe fou amoureux d’une syrienne, avec laquelle il aura 6 enfants dont la mère de Pascal et un père d’origine italienne. Le tout donnant un homme aux yeux légèrement bridés, au charme eurasien/italien, au verbe haut et fort et au cœur d’or , enfin expert-comptable et commissaire aux comptes de son état, logique pour le créateur du Ksar :).
Il a ainsi reconstitué au Ksar, un village où quelques uns des habitants ont su se reconvertir pour y travailler. Dominique, la femme « d’Esbola »(un surnom ), y fabrique toujours le pain dans une pièce en pisé, authentique.
C’est à l’architecte marseillaise Sabine Calstier que revient l’honneur d’avoir réussi la parfaite alchimie entre l’architecture arabo-andalouse et le luxe du design contemporain, en cela grandement aidé de Pascal Pétrone qui a dessiné les lieux, le jardin et apporté sa vision. Le regard s’égare de terrasse en terrasse, pour effleurer le bassin trônant au milieu du jardin, ricocher sur une alcôve abritant une amphore, s’attarder sur un salon berbère où des luminaires turcs en forme de grappe sont suspendus, et découvrir de dédale en recoins, les mille et un secrets de ce Ksar, qui affiche une intimité mystérieuse.